Collier anti-fugue pour chien : comment le choisir et l'utiliser ?

Deux chiens de chasse équipés d'un collier anti-fugue

Si l'on dit que le chien est le meilleur ami de l'Homme, ce n'est pas sans raison : les deux espèces ont développé une relation très forte, au point que le premier peut désormais difficilement se passer de la compagnie du second.


Il faut toutefois savoir qu'il a conservé une certaine propension à la fugue, même si celle-ci est le plus souvent temporaire. Il s'agit d'ailleurs de l'un des problèmes de comportement les plus répandus au sein de la gent canine, et probablement aussi de l'un des plus délicats à faire cesser. Il existe toutefois des solutions plus ou moins efficaces, parmi lesquelles le collier anti-fugue pour chien.


Comment fonctionne-t-il ? Quels sont les types de modèles disponibles sur le marché ? Combien cela coûte-t-il, et comment l'utiliser du mieux possible ?

Qu'est-ce qu'un collier anti-fugue ?

Un chien en train de s'échapper de son domicile

Un collier anti-fugue est comme son nom l'indique un collier pour chien dont le but est de dissuader ce dernier de fuguer.

 

Le principe est simple : il commence d'abord par envoyer un avertissement (bip, vibration...) à l'animal lorsque celui-ci s'approche des limites du territoire dont il ne doit pas sortir, afin de le dissuader de poursuivre dans cette direction. Si cela ne suffit pas, il délivre alors une petite décharge électrique - non douloureuse - en guise de « punition ».

 

Au fur et à mesure des utilisations, le chien associe le fait de sortir de la zone autorisée comme quelque chose de négatif, et se montre alors réticent à l'idée de le faire - même si cela ne suffit pas forcément pour l'en empêcher totalement.

Dans quels cas utiliser un collier anti-fugue pour chien ?

Un Jack Russell saute par-dessus la clôture du jardin

Qu'on se le dise : n'importe quel chien est susceptible de faire une fugue, au moins une fois dans sa vie. Il peut suffire en effet de peu de chose : certains s'ennuient chez eux et espèrent trouver des distractions ailleurs, d'autres voient tout petit animal comme une proie potentielle et se lancent à sa poursuite, les individus non stérilisés prennent souvent la poudre d'escampette pour trouver un partenaire de reproduction...

 

Le plus souvent, un chien qui fugue finit par revenir au domicile au bout de quelques heures à quelques jours. Il peut toutefois ne jamais revenir, se blesser plus ou moins gravement lors de ses pérégrinations, ou lui-même causer des dégâts : morsure ou blessure d'une personne ou d'un autre animal, dommages matériels... dont on peut être tenu pour responsable en cas de plainte. Pour toutes ces raisons, mieux vaut tout faire pour empêcher son chien de fuguer, en particulier s'il est coutumier du fait.

 

Dans cette optique, le collier anti-fugue est une solution plutôt prometteuse car globalement efficace sur le long terme, même s'il n'est pas infaillible. Mais pour cela, encore faut-il bien le choisir.

Comment choisir un collier anti-fugue pour chien ?

Même si l'on a pris la décision de se procurer un collier anti-fugue pour chien, encore faut-il savoir lequel choisir. En effet, il existe un grand nombre de modèles sur le marché, au point qu'il peut être difficile de s'y retrouver.

 

Dans l'ensemble, les critères les plus importants pour faire son choix sont le type de colliers (avec ou sans fil), la superficie de la zone à délimiter, le gabarit du chien et le prix, mais il en existe en fait d'autres.

Avec ou sans fil ?

Un Labrador équipé d'un collier anti-fugue dans un paysage d'automne

Pour que le collier anti-fugue fonctionne, il faut lui « indiquer » les limites du territoire dont le chien ne doit pas sortir. Il peut s'agir de l'ensemble du jardin, ou d'une zone plus petite au sein de celle-ci.

 

Il existe deux grands types de collier anti-fugue pour chien :

  • avec un fil à disposer sur le périmètre de la surface à délimiter ;
  • avec une borne ou une télécommande émettrice, donc sans fil.

 

Dans les deux cas, le fonctionnement est globalement le même : le collier émet un avertissement lorsque l'animal s'apprête à sortir de la zone autorisée, et délivre une petite punition si cela ne suffit pas pour l'arrêter. Il n'existe donc pas vraiment de mauvais choix en la matière. Par contre, en fonction de la situation, il peut être préférable d'opter pour l'un ou pour l'autre, car chaque type de modèle a ses avantages et inconvénients.

Le collier anti-fugue avec fil

Un fil électrique enterré dans le jardin

Le collier anti-fugue pour chien peut fonctionner avec un fil électrique, que l'on doit installer tout autour de la zone à délimiter. Lorsque l'animal s'en approche, le collier accroché à son cou perçoit la présence du fil à proximité, et commence par émettre un avertissement. Puis, si l'animal franchit la limite, il reçoit alors une petite décharge.

 

Le principal avantage de ce type de collier anti-fugue est qu'il offre une certaine liberté concernant la forme de la zone à délimiter, ce qui n'est pas le cas d'un dispositif sans fil. En effet, celle-ci peut être de n'importe quelle forme : ronde, ovale, rectangulaire, hexagonale... La seule contrainte est de s'assurer que le fil est suffisamment long pour couvrir l'ensemble du périmètre.

 

Le principal inconvénient est qu'il peut être un peu long à installer. Le plus simple est probablement de le fixer au sol ou sur une clôture existante (si l'on en possède déjà une), mais ce n'est pas forcément très esthétique. Une autre option est de l'enterrer légèrement dans le sol pour le rendre invisible, mais cela risque d'être fastidieux, a fortiori si le terrain est grand.

Le collier anti-fugue sans fil

Un collier anti-fugue sans fil pour chien avec boîtier
©PetSafe

Plus pratique que la version avec fil, le collier anti-fugue pour chien sans fil fonctionne à l'aide d'un boîtier émetteur (traditionnellement une borne ou une télécommande) que l'on place au centre de la zone à délimiter. Le boîtier émet une onde tout autour de lui, que le collier perçoit : il émet un avertissement lorsque l'animal s'approche de l'extrémité de la zone en question, et une petite décharge lorsque la limite est franchie.

 

Le principal avantage d'un tel dispositif est qu'il est très facile à installer. En effet, il suffit de positionner la borne ou la télécommande dans un endroit à peu près central pour que la zone soit automatiquement définie : le chien peut alors librement évoluer au sein de ce périmètre. Par ailleurs, il est très discret, puisque la limite est invisible. Enfin, certains dispositifs sont portatifs : ils peuvent donc être utilisés pour empêcher l'animal de fuguer même en dehors du domicile - par exemple lors d'une promenade ou sur le lieu des vacances.

 

Le principal inconvénient du collier anti-fugue sans fil est que la zone est forcément circulaire : ce n'est donc pas forcément adapté à tous les types de terrain - par exemple si l'on dispose d'un jardin tout en longueur.

La superficie à couvrir

Un grand jardin avec une clôture et un portail en bois

Un autre critère à prendre en compte est la superficie de la zone à délimiter, car il faut s'assurer que le dispositif la couvre dans sa totalité ou presque.

 

Dans le cas d'un collier avec fil, ce dernier est généralement très long : il mesure le plus souvent entre 100 et 500 mètres de longueur - sachant qu'il est parfois possible d'acheter une rallonge en cas de besoin. Cela permet de couvrir plusieurs centaines voire milliers de mètres carrés, et donc d'offrir un grand espace de liberté à son animal.

 

Dans le cas d'un collier anti-fugue sans fil, la zone couverte est généralement un cercle d'un rayon de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de mètres autour du boîtier. Cela correspond à une superficie globalement comprise entre 100 et 2000 m², en fonction des modèles. C'est un peu moins que les colliers sans fil ; par contre, le rayon est le plus souvent réglable, ce qui permet de modifier la surface de la zone accessible très facilement.

Le gabarit du chien

Un Jack Russell avec un collier anti-fugue

Un des critères à prendre en compte pour choisir un collier anti-fugue est le gabarit du chien à qui il est destiné.

 

En effet, il faut évidemment que le collier puisse être attaché autour du cou, et donc qu'il ne soit ni trop grand, ni trop petit. Dans le premier cas, on peut toujours rattraper le coup en faisant plusieurs boucles ou en le coupant pour qu'il soit à la bonne taille. Dans le second en revanche, il n'est pas forcément possible de rectifier le tir : l'accessoire risque alors d'être trop serré - voire inutilisable. Mieux vaut donc mesurer le tour de cou de son chien au préalable, et en cas de doute entre deux tailles, opter pour la plus grand des deux au cas où.

 

Par ailleurs, l'intensité de la décharge électrique doit correspondre au gabarit de l'animal, pour qu'elle ne soit ni trop forte (ce qui pourrait causer de la douleur ou une blessure) ni trop faible (ce qui risquerait d'être inefficace). La plupart des modèles permettent de régler l'intensité de la décharge, mais si ce n'est pas le cas, il faut s'assurer qu'elle correspond au gabarit de son compagnon. En général, cette information est indiquée sur la notice du modèle en question.

Le prix

Une femme paye des accessoires pour chien dans une animalerie

Contrairement aux autres types de colliers, les colliers anti-fugue pour chien sont loin d'être bon marché. En effet, il faut globalement compter entre 200 et 500 euros pour le dispositif complet, c'est-à-dire le collier ainsi que le boîtier émetteur ou le fil électrique.

 

Il n'existe pas véritablement de différence de prix selon le type de modèle, à savoir avec ou sans fil. Ce qui influence le plus le montant, c'est la superficie de la zone couverte : plus celle-ci est grande, plus le coût est élevé. Cela dit, un dispositif dont l'intensité de la décharge est réglable est souvent plus onéreux, toutes choses égales par ailleurs.

 

Pour éviter de payer trop cher un collier anti-fugue pour son chien, le mieux est de prendre le temps de comparer toutes sortes de modèles, afin d'être sûr de faire le bon choix. L'on en trouve essentiellement dans des magasins spécialisés ou des animaleries en ligne telles que Terranimo.

Les autres critères

Un Jack Russell avec un collier anti-fugue est allongé dans l'herbe

En plus des critères précédents, qui sont les plus importants pour choisir un collier anti-fugue pour un chien, il en existe d'autres que l'on peut avoir intérêt à prendre en compte en fonction des situations.

 

On peut citer notamment :

  • l'étanchéité du collier, pour ne pas avoir besoin de le retirer du cou de l'animal lorsqu'il pleut, lors d'un bain ou d'une baignade ;
  • l'autonomie du collier, pour ne pas avoir besoin de le recharger trop souvent ;
  • la possibilité de relier plusieurs colliers, si l'on a plusieurs chiens ;
  • l'aspect portatif, si l'on souhaite pouvoir l'utiliser ailleurs qu'au domicile (dans le cas d'un modèle sans fil) ;
  • les éventuels autres usages : certains modèles font aussi office de collier de dressage, de collier GPS...

Comment utiliser un collier anti-fugue pour chien ?

Une fois que l'on a choisi le meilleur collier anti-fugue pour son chien, il ne reste plus qu'à apprendre à bien l'utiliser. Cela implique non seulement d'habituer l'animal à porter l'accessoire, mais aussi et surtout de lui faire comprendre qu'il doit faire demi-tour lorsqu'il reçoit un avertissement ou une punition.

 

Le mieux pour cela est de procéder par petites étapes successives.

Habituer le chien au collier

Si le chien a l'habitude de porter un collier classique, il devrait immédiatement accepter celui-ci.

 

Dans le cas contraire, mieux vaut y aller en douceur. Pour cela, il convient de procéder comme suit :

  • le lui faire renifler pour qu'il s'habitue à son odeur ;
  • le lui faire porter quelques minutes (sans l'allumer), puis le retirer ;
  • augmenter peu à peu la durée jusqu'à ce qu'il l'accepte totalement.

 

Si le collier a été bien choisi et n'est pas trop serré pour lui, il devrait s'y habituer très vite, en l'espace de quelques jours.

Placer le collier au cou du chien

Une fois que cela est fait, on peut commencer à utiliser le collier anti-fugue en tant que tel.

 

Pour qu'il fonctionne, il est important de veiller à ce que les électrodes (la partie qui délivre le courant) soient en contact direct avec la peau : à défaut, l'animal risquerait de ne pas ressentir la décharge. Si ce dernier a les poils longs, il peut être nécessaire de les lui couper - voire de les tondre - au niveau du cou.

Préparer le terrain

Le plus délicat est de faire comprendre au chien qu'il doit rester dans une zone bien définie, faute de quoi il recevra une petite décharge. En effet, il pourrait avoir du mal au début à comprendre ce qui lui vaut une punition, et donc ce qu'il doit faire pour l'éviter.

 

Pour cela, si la limite de la zone autorisée n'est pas visible (parce qu'il n'y a pas de fil ou que celui-ci est enterré), il est vivement conseillé d'installer des petits points de repère à intervalles réguliers sur le périmètre, pour aider l'animal à visualiser l'espace dont il dispose : il peut s'agir de fanions, de plots, de bouts de bois...

 

Techniquement, l'on n'est même pas obligé de réaliser l'entraînement chez soi, car l'objectif est que le chien rebrousse chemin dès qu'il reçoit l'avertissement ou la décharge, quel que soit l'endroit où il se trouve. Cela étant, si l'on prévoit de n'utiliser le dispositif qu'au domicile, mieux vaut tout faire au même endroit : c'est plus simple à comprendre pour l'animal.

L'habituer à l'avertissement

Il est important de régler le collier anti-fugue pour qu'il ne délivre que l'avertissement (vibration ou bip) sans la décharge : mieux vaut en effet y aller en douceur. Par ailleurs, il faut tenir l'animal en laisse pour contrôler ses mouvements.

 

Tout d'abord, il convient de s'approcher tranquillement du périmètre de la zone autorisée, et une fois que l'on se trouve à proximité, laisser l'animal tenter de franchir la limite. Lorsque l'avertissement se déclenche (qu'il s'agisse de vibrations ou de bips sonores), il faut alors ramener rapidement l'animal vers l'intérieur du territoire, soit en l'appelant s'il obéit, soit en tirant légèrement sur sa laisse. Une fois qu'il s'est exécuté, il ne reste plus qu'à le féliciter longuement avec des caresses ou une friandise, pour qu'il associe son attitude à quelque chose de positif.

 

Le mieux est de faire des séances de 10 à 15 minutes pendant plusieurs jours, jusqu'à ce qu'il revienne immédiatement dans le territoire dès qu'il reçoit l'avertissement. Les premiers temps, mieux vaut procéder toujours au même endroit du périmètre ; puis, au fur et à mesure des progrès, on peut tenter l'exercice en d'autres points, pour augmenter la difficulté.

L'habituer à la décharge

Une fois qu'il maîtrise l'étape de l'avertissement, il faut l'habituer à la punition. Pour cela, il convient de commencer par régler la décharge à la plus faible intensité : on pourra l'augmenter par la suite si nécessaire.

 

Le principe est globalement le même que pour l'avertissement : on approche de la limite, on laisse l'animal la franchir et subir la décharge, et on observe sa réaction. Si l'intensité est adéquate, il devrait être surpris et ressentir une gêne au niveau du cou. Cela se traduit généralement par de petits changements de comportement : par exemple il s'interrompt, hoche la tête, dresse ses oreilles sur son crâne ou au contraire les rabat sur les côtés... Si par contre il ne réagit pas du tout malgré plusieurs essais, c'est vraisemblablement que la décharge est trop faible : il convient alors de recommencer en augmentant légèrement l'intensité - et ainsi de suite jusqu'à obtenir un résultat. À l'inverse, s'il montre des signes de douleurs (jappements, gémissements...), c'est le signe que la décharge est trop forte et qu'il faut la réduire.

 

Une fois que le collier est correctement réglé, on procède comme pour l'étape précédente : dès qu'il franchit la limite de la zone et reçoit une série de décharges, on le ramène rapidement vers l'intérieur pour qu'il comprenne que faire demi-tour interrompt la punition. Bien entendu, on le félicite chaudement pour son attitude, avant de recommencer. Là encore, l'idéal est de faire des séances de 10 à 15 minutes pendant plusieurs jours, jusqu'à ce qu'il fasse spontanément demi-tour lorsqu'il ressent la décharge électrique - ou encore mieux, lorsqu'il reçoit l'avertissement.

Le faire obéir en toutes circonstances

Une fois que le chien a compris le principe du collier anti-fugue, l'entraînement n'est pas terminé. En effet, il faut lui apprendre à procéder de la même façon en toutes circonstances, même lorsque personne ne le surveille ou même lorsqu'il est fortement tenté de sortir (par exemple pour jouer avec un congénère ou pour courir après un autre animal).

 

Pour cela, le mieux est de complexifier l'exercice au fur et à mesure. On peut par exemple lui apprendre à obéir lorsqu'on fait mine de ne pas le regarder, lorsqu'il y a de l'agitation autour de lui, lorsqu'on jette hors de la zone autorisée un jouet auquel il tient et qu'il pourrait être tenté d'aller récupérer, lorsqu'il est en présence d'autres animaux... voire plusieurs de ces situations à la fois. Le principe est toujours le même : s'il ne revient pas de lui-même en recevant l'avertissement ou en ressentant la décharge, il faut alors le ramener à soi et le féliciter chaleureusement. On peut commencer par des séances courtes de 10 à 15 minutes, puis augmenter peu à peu la durée au fur et à mesure de ses progrès.

 

Enfin, une fois qu'il maîtrise ces différents cas de figure, il ne reste plus qu'à recommencer sans le tenir en laisse.

 

Il s'agit de l'étape la plus difficile : il faut généralement plusieurs semaines - voire plusieurs mois - pour que le chien respecte parfaitement les limites du territoire autorisé et n'essaye plus d'en sortir malgré les tentations.

Finaliser l'entraînement

Au bout de plusieurs semaines ou mois d'entraînement, le chien devrait avoir associé la punition au fait de sortir du territoire : il ne devrait donc même plus tenter de s'échapper, de peur de recevoir une décharge.

 

Si l'on avait installé des repères temporaires le long du périmètre pour faciliter l'apprentissage, on peut alors les retirer. Mieux vaut par contre les enlever progressivement, pour que l'animal ait le temps de comprendre qu'il doit continuer à obéir même en leur absence. L'idéal est d'en retirer un (ou quelques-uns s'il y en a beaucoup) tous les trois ou quatre jours.

 

Par ailleurs, il n'est même plus forcément nécessaire d'allumer le collier anti-fugue : le simple fait de le lui faire porter devrait suffire à l'inciter à rester dans le périmètre défini. Si par contre l'on constate qu'il recommence à sortir du territoire, il faut alors réactiver a minima l'avertissement - voire la décharge si nécessaire.

Faire des piqûres de rappel

Certains chiens qui maîtrisent parfaitement l'exercice après la fin de l'apprentissage se remettent à fuguer avec le temps : soit parce qu'ils ont tendance à oublier facilement ce qu'ils ont appris par le passé, soit parce qu'ils sont de nature désobéissante et aiment donc tester les limites de temps à autre.

 

Le cas échéant, il convient de faire une piqûre de rappel pour réinculquer les bases à l'animal, jusqu'à ce qu'il obéisse à nouveau. On peut même prendre les devants et faire de petites séances de remise à niveau à intervalles réguliers (donc avant même qu'il n'ait recommencé à fuguer), a fortiori si l'on sait qu'il est de nature distraite ou désobéissante.

 

Fort heureusement, une piqûre de rappel nécessite normalement bien moins de temps que l'apprentissage initial : quelques jours, éventuellement quelques semaines.

Les précautions lorsqu'on utilise un collier anti-fugue pour chien

Deux chiens avec un collier anti-fugue allongés dans l'herbe sèche

Si le chien est un spécialiste des fugues, utiliser un collier anti-fugue peut aider à limiter ses escapades, mais cela ne règle pas la cause sous-jacente, c'est-à-dire la raison pour laquelle il prend régulièrement la poudre d'escampette.

 

Par ailleurs, il est important de :

 

  • surveiller la peau au niveau du cou : si l'on constate des petites traces de brûlure, c'est vraisemblablement que le collier est trop serré, que la décharge électrique est trop importante, ou que le dispositif est défectueux. Il convient alors de rectifier aussitôt le tir : l'accessoire ne doit à aucun moment être douloureux pour lui ;

 

  • surveiller le comportement de l'animal : s'il semble inquiet lorsqu'il se trouve dans le jardin, voire s'il n'ose même plus sortir, c'est probablement que l'utilisation du collier anti-fugue génère beaucoup de stress chez lui. Peut-être l'apprentissage s'est-il déroulé trop rapidement, ou la décharge est-elle trop importante ? Dans ce cas, mieux vaut faire appel à un comportementaliste canin, pour tenter de trouver une solution au problème.

Conclusion

L

Dernière modification : 05/23/2024.

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